Un casque de chantier, des gants, une veste de sécurité fluo et une paire de chaussures de sécurité sont posés sur le sol.

Quelle est la signification de EPI ?

Les équipements de protection individuelle, plus connus sous l’acronyme EPI, assurent la protection et la sécurité des professionnels sur leur lieu de travail. D’après l’article R4311-8 du code du travail : “Les équipements de protection individuelle, auxquels s'appliquent les obligations de conception et de fabrication prévues à l'article L. 4311-1, sont des dispositifs ou moyens destinés à être portés ou tenus par une personne en vue de la protéger contre un ou plusieurs risques susceptibles de menacer sa santé ou sa sécurité”.

Selon le corps de métiers, les EPI utilisés sont différents. En effet, un seul équipement de protection individuel ne couvre pas nécessairement l’ensemble des risques inhérents au métier. C’est pourquoi il convient de choisir soigneusement le ou les EPI obligatoires de son secteur d’activité.

Même si les EPI ne sont pas toujours obligatoires, ils peuvent toutefois être recommandés afin d’accroître le confort et la sécurité des travailleurs. Aussi, il convient de différencier les EPI des différents moyens de protection collective mis en œuvre par l’entreprise.

Quels sont les différents types d'EPI ?

On distingue plusieurs catégories d’EPI. Ceux-ci sont complémentaires aux moyens de protection collective que les entreprises mettent en place. Les catégories d’EPI se divisent d’abord en trois principales catégories :

Tableau récapitulatif des trois principales catégories de risque.

Catégorie I : Risques mineurs

Les risques mineurs concernent les agressions mécaniques superficielles. Les EPI de catégorie I protègent donc contre les vibrations, les éraflures ou encore les chocs légers. C’est par exemple le cas des lunettes de protection, des vêtements de pluie ou des gants de jardinage. L’utilisateur doit procéder à une vérification visuelle de l’EPI avant chaque utilisation.

Catégorie II : Risques intermédiaires

Les risques intermédiaires peuvent être mécaniques, physiques ou chimiques. Pour se protéger des risques intermédiaires, on emploie généralement des chaussures de sécurité, des gants anti-coupure, ou encore des casques et lunettes de protection. En plus de la vérification visuelle avant chaque utilisation, les EPI de catégorie II doivent porter le marquage CE. En outre, un professionnel agréé doit vérifier le ou les équipements concernés tous les ans.

Catégorie III : Risques très graves

Les risques très graves de la catégorie III sont soumis à des contrôles très stricts. Ces équipements sont par exemple des harnais, cordes ou mousquetons (EPI anti chute) ou des protections auditives. Non seulement ces EPI nécessitent les mêmes contrôles que ceux de la catégorie II (marquage CE, contrôle visuel avant utilisation, examen par un professionnel certifié chaque année), mais un organisme extérieur doit également contrôler leur qualité de fabrication. Cet organisme s’assure donc que le marquage CE est légitime grâce à un contrôle assidu du processus de fabrication.

Trois ouvriers harnachés et suspendus à une corde travaillent sur un toit.
Mieux vaut être parfaitement équipé dans des situations de risques de catégorie III…

Les différentes familles d’EPI

Afin de se protéger efficacement contre tous ces risques, on retrouve un classement de 8 familles d’Équipements de Protection Individuel, présentées comme suit :

Protection de la tête (casques..)
Protection de l’ouïe (bouchons d’oreilles, casques anti-bruit…)
Protection des yeux et du visage (lunettes de protection, visières, masques…)
Protection des voies respiratoires (masques…)
Protection du corps (vestes, gilets de sécurité…)
Protection des membres supérieurs (gants de sécurité…)
Protection des membres inférieurs (chaussures de sécurité…)


Qu’ils soient plus ou moins importants, les risques peuvent provenir de causes différentes :

● Biologique : inhalation d'agents biologiques
● Chimique : inhalation d'agents chimiques, contact des mains avec des produits
chimiques
● Mécanique : chocs, coupures, projections de particules
● Électrique : contact avec des conducteurs sous tension
● Auditif : bruit constant et élevé


Hormis les différents risques cités ci-dessus, les conditions de travail peuvent être la cause d’autres maux. C’est par exemple le cas des TMS, c’est-à-dire les Troubles
Musculo-Squelettiques.