Un ouvrier du bâtiment fatigué retire son casque de chantier pour s'essuyer le front.

Quelle est la signification de TMS ?

Les troubles musculo-squelettiques interviennent notamment lorsqu’on répète plusieurs fois les mêmes mauvais gestes et mouvements dans une journée de travail. Mais que sont-ils exactement ?

Quels sont les troubles musculo-squelettiques ?

Les troubles musculo-squelettiques se caractérisent par des douleurs et un inconfort au niveau des articulations. Les nerfs, les muscles et les tendons ne sont pas non plus épargnés. En outre, les mouvements sont d’abord gênés, entravés, jusqu’à devenir difficiles à exécuter, en plus d’être douloureux. Tout comme les EPI, les risques se divisent en trois niveaux selon des symptômes particuliers (douleurs, raideurs, lourdeurs, inconfort, sensation de gêne) apparaissant progressivement.

Niveau 1

Les symptômes se déclarent pendant une activité et disparaissent au repos.

Niveau 2

Les symptômes se manifestent rapidement durant une activité et mettent plus de temps à se dissiper au repos.

Niveau 3

Les symptômes deviennent chroniques et persistent à la fois au repos et pendant une ou des activités.

Schéma des parties du corps les plus touchés par les TMS
Source : chiffres de l'Assurance Maladie

Les membres supérieurs sont la principale victime des affections des TMS. Ainsi, on retrouve par exemple :

● le syndrome de la coiffe des rotateurs et la tendinite du sus épineux qui touchent l’épaule

● l’épicondylite et l’épitrochléite au niveau du coude

● la compression des nerfs du poignet, des tendinites de la main. La main et les doigts peuvent également subir des affections neuro-vasculaires (trouble de la circulation du sang) tels que le syndrome de Raynaud ou le syndrome hypothénarien du marteau

● des douleurs musculaires et dorsales comme les lombalgies ou le syndrome tensionnel de la nuque

Toutefois, les membres inférieurs peuvent également être touchés par des TMS. En effet, les salariés travaillant à genoux ou accroupis peuvent être victimes de bursite du genou (c’est-à-dire l’épanchement de liquide synovial autour des articulations). De même, les salariés exécutant des flexions et extensions répétées de la cheville sont plus susceptibles d’abîmer le tendon d’Achille (le muscle situé juste au-dessus du talon).

Un ouvrier épuisé sur un chantier s'essuie le front d'un revers de la main.
Les TMS couplés à un équipement non adapté ou insuffisant rendent le travail pénible…

Comment remédier aux différents troubles musculo-squelettiques ?

Même s’il n’est pas toujours aisé d’échapper aux TMS, cela est néanmoins possible. En ce sens, plusieurs solutions existent.

Adopter les bons gestes

Pour éviter le syndrome du canal carpien, et les douleurs au poignet, mieux vaut manipuler et changer l’angle de l’outil plutôt que de tordre et plier le poignet.

De même, pour éviter les blessures au dos et bien répartir le poids, pensez d’abord à prendre correctement vos appuis. Il faut aussi bien se mettre face à la charge, et soulever celle-ci à l’aide des genoux, en pliant les jambes. Tout cela évite de se tordre le dos et les disques de la colonne vertébrale.

Aussi, essayez tant que possible d’éviter la répétition des mêmes gestes, et de rester trop longtemps dans la même position (debout ou assise).

Enfin, l’échauffement, les étirements et la pratique d’une activité physique régulière permettent d’entretenir à la fois la souplesse articulaire et la tonicité des muscles, favorables à la prévention des TMS.

S'équiper en conséquence

En plus d’adopter une posture adéquate dans l’exécution des tâches au travail, on peut compléter les bons gestes par des équipements de protection individuels.

Par exemple, afin d’éviter un hygroma du genou, vous pouvez porter une genouillère. Plusieurs modèles de genouillères existent. L’un des modèles préférés de nos clients reste sans doute la genouillère avec mousse et coque en plastique Kneegel du fabricant Coverguard. Cette coque en plastique contient un gel qui absorbe le poids du corps et le répartit efficacement sur la surface de la genouillère pour un maximum de confort.

Pour les surfaces très dures et rugueuses, vous pouvez opter pour la genouillère Safetek Premium de la marque Kneetek, fabriquée en kevlar et ultra résistante !

Ouvrier équipé de genouillères travaille agenouillé avec une scie électrique.
Les genouillères augmentent considérablement le confort lorsqu’on travaille accroupi.

Pour prévenir d’un mal de dos chronique et de douleurs importantes aux lombaires, nous conseillons vivement le port d’une ceinture lombaire Coverguard ou d'une ceinture lombaire Kneetek (légère et disponible dans plusieurs tailles) dans le cadre de manutention et de port de charges lourdes.

L'épicondylite est une affection fréquente du coude bien connue des mécaniciens, plombiers, charpentiers ou artisans du bâtiment. Les gestes répétés avec un marteau en sont souvent la cause. Pour s’en prémunir, il est conseillé d’utiliser un outil plus léger tel que le marteau arrache-clou haute productivité Stanley, qui réduit la fatigue du bras.

De même, il peut être opportun de manier un marteau doté d’un manche en graphite ou tri-matière. En effet, comparé à un manche traditionnel en bois ou en acier, un manche en graphite absorbe bien mieux les chocs et les vibrations, sources de nombreux maux. De plus, la prise en main s’en trouve améliorée, et évite ainsi de se tordre le poignet. On peut retrouver cette technologie avec le marteau arrache-clou forgé droit AntiVibe de Stanley.

En complément, pensez à utiliser une orthèse de maintien Kneetek. Nous mettons à votre disposition un modèle d'orthèse de coude, d'orthèse d'avant-bras, d'orthèse de poignet, et d'orthèse pouce-poignet. Tous nos modèles Kneetek assurent un excellent maintien et un confort bienvenu, et soulagent vos membres et vos muscles tout en préservant la circulation sanguine. Ils sont aussi disponibles dans toutes les tailles.

Enfin, porter des chaussures de sécurité plus légères, aérées, confortables et performantes changera votre quotidien de manière bénéfique. Par exemple, certains de nos modèles absorbent et restituent l’énergie par le talon. Cela soulage grandement la sensation de jambes lourdes à la fin d’une journée de labeur. D'ailleurs, afin de trouver la paire la plus adaptée à votre travail, vous pouvez consulter notre article sur les différentes normes des chaussures de sécurité.

Le bien être au travail pour une meilleure performance

Selon l’étude “The Happiness Dividend” réalisée par Shawn Anchor dont on peut retrouver les conclusions dans un article de la Harvard Business Review, le bonheur au travail augmente la productivité de 31%, accroît la précision des tâches exécutées de l’ordre de 19% et, le cas échéant, accélère les ventes de 37%.

Ainsi, en complément des divers équipements de sécurité individuels, plusieurs moyens peuvent être mis en place afin d’augmenter le bien-être des salariés et, par extension, la productivité de l’entreprise.

D’abord, renforcer la cohésion d’équipe est un facteur primordial. Favoriser l’entraide et la communication diminuent les facteurs de stress, et évitent notamment l’isolement géographique ou social au travail. Instaurer des pauses collectives permet aussi d’affermir les temps d’échanges. Ces liens ne seront que davantage bénéfiques dans des locaux lumineux et agréables.

Un homme et une femme travaillent dans un entrepôt en souriant.
Le bien-être au travail contribue largement à la productivité.

Ensuite, dans la mesure du possible, il est conseillé d’opérer à un roulement au sein des équipes pour ne pas rester sans arrêt au même poste. Alterner les tâches et les gestes au quotidien est aussi une excellente mesure pour lutter contre les TMS.

En outre, aménager les postes de travail, ralentir la cadence et réduire les manutentions lourdes sont des pistes à explorer pour renforcer le bien-être au travail.

Enfin, même si cet investissement a un coût, il est important de moderniser les équipements. Par exemple, en installant des machines moins vibrantes et moins bruyantes, et en fournissant des outils et des EPI adaptés aux salariés.